Nos animaux domestiques sont infestés par des parasites à l’intérieur du corps et des parasites à l’extérieur du corps.
Les parasites internes, aussi appelés « vers », infestent nos animaux ; ceux-ci
se contaminent en ingérant des larves ou des œufs des vers présents dans l’environnement ou par l’intermédiaire des puces qui transmettent une forme de ténia. Ils spolient l’organisme de
façon chronique et rendent l’animal fatigué, amaigri, avec un pelage terne…Ces vers sont transmissibles aux humains.
Les parasites externes sont les tiques, les puces, les poux, les aoûtats et les moustiques principalement. Ils sont visibles à l’œil nu et directement responsables chez l’animal de lésions cutanées et peuvent transmettre des maladies. Ces parasites externes peuvent également nous piquer/mordre.
La nécessité de traiter préventivement (avant l’apparition de symptômes) votre animal dépend de son mode de vie et de son environnement. Un chat de ville qui ne sort pas de son appartement n’aura pas autant besoin de traitements antiparasitaires que le chien de chasse qui vit en chenil. De même, un animal en contact avec des enfants devra être davantage déparasité que son copain qui ne vit qu’avec des adultes. Enfin si votre animal vit en étroite relation avec vous, dort dans votre lit ou celui des enfants, les traitements antiparasitaires sont indispensables.
Chez le chiot et les chatons, les parasites internes sont directement transmis de la mère aux petits par l’intermédiaire du lait. Ainsi il est primordial de traiter les jeunes à partir de l’âge d’un mois, tous les mois et ce jusqu’à l’âge de 6 mois.
Ensuite la fréquence des traitements dépendra de son mode de vie.
Les médicaments « vermifuges » éliminent les parasites au moment de l’administration mais n’ont pas d’action dans le temps (pour la majorité d’entre eux). Si l’animal est tout de suite en contact avec des parasites, on considère qu’il faut 1 mois pour que le vers se transforme dans l’organisme et devienne spoliant.
Ainsi, une vermifugation tous les 3 mois pour un animal en contact avec l’extérieur est un rythme à conseiller. Si vous avez plusieurs animaux, on pourra augmenter le nombre de prise de médicaments.
Avant de traiter contre les parasites externes, vous devez identifier le risque présenté par le mode de vie de votre animal, la région géographique où vous habitez ou celle où vous allez vous rendre.
Les risques d'infestation par les puces et les tiques sont plus fréquents à la campagne ou en collectivité. Il existe également une saisonnalité, avec, dans nos pays tempérés, des puces et des tiques plus présentes du printemps à l'automne et moins en hiver. Les risques d'infestation par les moustiques de type phlébotome sont présents dans le bassin méditerranéen.
Pour les parasites internes, il existe principalement deux voies d'administration des médicaments : les comprimés ou les pâtes en voie orale, les pipettes en voie cutanée.
Pour les parasites externes, vous trouverez des médicaments en lotion, en shampooing, en spray, en pipettes, en colliers ou en comprimés. Ils possèdent chacun des caractéristiques différentes en termes d’efficacité, de durée d'action et de temps de latence entre l’administration et l’efficacité maximale.
> La forme du médicament n'est pas garante de son efficacité ! Il n'y a rien de plus différent que deux colliers antiparasitaires différents ou que deux pipettes différentes.
Les médicaments antiparasitaires, quelle que soit leur forme, répondent à la législation du médicament vétérinaire et sont prescrits et délivrés selon certaines règles. Pour la plupart, les médicaments antiparasitaires doivent faire l'objet d'une prescription de votre vétérinaire à l'issue d'un examen clinique. Cette prescription se fait classiquement lors de la visite annuelle de santé de votre animal au cours de laquelle votre vétérinaire réalise également les vaccinations nécessaires. Vous pouvez alors au cours de l'année renouveler l'ordonnance chez votre vétérinaire ou en pharmacie.
Le chat et le chien ne sont pas sensibles de la même façon aux molécules présentes dans les antiparasitaires. Chaque médicament est indiqué pour une espèce en particulier et il ne faut surtout pas donner un médicament de chien à un chat et inversement.
Certains chiens de race Bobtail, Berger Australien ou Collie à poils courts peuvent présenter une anomalie
génétique appelée « MDR1 » qui se caractérise par une sensibilité à certains médicaments dont certains vermifuges et se manifeste par des troubles neurologiques. Des produits adaptés sont
prévus pour ces espèces.
Certains médicaments antiparasitaires peuvent présenter une toxicité pour les fœtus et les petits et sont donc contre-indiqués lors de gestation et de lactation. L'avis de votre vétérinaire est donc indispensable avant toute utilisation d'un produit.
Les médicaments antiparasitaires sous forme de collier doivent être appliqués au contact de la peau, sous les poils pour que la molécule qu'ils contiennent diffuse correctement au niveau cutané. Il leur faut une semaine pour arriver à leur efficacité maximale.
La quantité de spray à appliquer sur l'animal est décrite dans la notice et dépend de l’âge et du poids de l'animal. Suivez attentivement les consignes écrites. Pesez soigneusement votre animal, surtout s’il est de petit format (entre 4 et 5 kg, il y a 25% de différence…)
Il convient d'appliquer le produit au contact de la peau, en écartant soigneusement les poils. La pénétration du produit dans la peau se fera naturellement, il ne faut surtout pas frotter.
L'efficacité maximale du produit est obtenue en 24 à 48 heures.
Les shampoings antiparasitaires présentent l'avantage d'éliminer très rapidement les parasites présents sur l'animal au moment du lavage. En général, ils n'ont pas d'effet répulsif et donc d'efficacité dans le temps.
Pour les vermifuges en pâtes ou en comprimés, le moment de la prise du médicament n’influence pas leur efficacité.
Il existe des traitements antipuces en comprimés ou en solution liquide à avaler. Certains ont une action « flash » immédiate mais pas d’efficacité dans le temps, d’autre ont une durée d’efficacité, pour une prise au milieu du repas, d’1 mois.
©Vet Services